Anne-Sophie Viallon
Anne-Sophie Viallon est née à Valenciennes en 1970.
L'humain est au centre de son travail. Elle cherche à souligner la symbolique des liens entre les êtres humains. La famille, comme groupe social, avec ses propres règles de fonctionnement, est sa principale source d'inspiration. L'aspect contradictoire de la forme et du fond retient toute son attention: "je cherche le tissage du lien entre visible et invisible, privé et public, intime et politique".
La forme douce (volontairement incertaine et parfois naïve) des traits fins (mine graphite, feutre, encre), des couleurs claires et évanescentes (aquarelle) sur des tissus usagés et des papiers blancs se juxtaposent à un fond sourdement violent, grave et interrogateur, pour produire une douce ambiguïté et une antinomie ouverte sur une multitude de "possibles".
Elle puise les éléments constitutifs de sa création dans les mythologies de l'enfance et de la famille, du conte et de la pensée magique mais aussi dans la thématique de la femme, son rôle sociétal, par tradition, de procréatrice, de passeur et créatrice de liens.
La gestuelle de la couture et de la broderie apporte une fragilité à peine dissimulée. Elle produit des traces de distorsion temporelle, celles du temps passé à trouer, à percer le papier ou le tissu... Par cette gestuelle quelque peu violente, le papier (ou le tissu) résiste, le temps s'allonge, un espace s'ouvre, une oeuvre se crée... Alors, la couture et la broderie ne sont plus ni ornement ni fioritures. Elles deviennent suture, cicatrice, transpercement et aussi enfermement, celui de la femme dont la place reste limitée et cantonnée à des fonctions biologiques et domestiques séculairement établies.
L'humain est au centre de son travail. Elle cherche à souligner la symbolique des liens entre les êtres humains. La famille, comme groupe social, avec ses propres règles de fonctionnement, est sa principale source d'inspiration. L'aspect contradictoire de la forme et du fond retient toute son attention: "je cherche le tissage du lien entre visible et invisible, privé et public, intime et politique".
La forme douce (volontairement incertaine et parfois naïve) des traits fins (mine graphite, feutre, encre), des couleurs claires et évanescentes (aquarelle) sur des tissus usagés et des papiers blancs se juxtaposent à un fond sourdement violent, grave et interrogateur, pour produire une douce ambiguïté et une antinomie ouverte sur une multitude de "possibles".
Elle puise les éléments constitutifs de sa création dans les mythologies de l'enfance et de la famille, du conte et de la pensée magique mais aussi dans la thématique de la femme, son rôle sociétal, par tradition, de procréatrice, de passeur et créatrice de liens.
La gestuelle de la couture et de la broderie apporte une fragilité à peine dissimulée. Elle produit des traces de distorsion temporelle, celles du temps passé à trouer, à percer le papier ou le tissu... Par cette gestuelle quelque peu violente, le papier (ou le tissu) résiste, le temps s'allonge, un espace s'ouvre, une oeuvre se crée... Alors, la couture et la broderie ne sont plus ni ornement ni fioritures. Elles deviennent suture, cicatrice, transpercement et aussi enfermement, celui de la femme dont la place reste limitée et cantonnée à des fonctions biologiques et domestiques séculairement établies.
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