Laure Millet est née en Bretagne, elle vit et travaille à Nice.
L’axe des recherches de Laure Millet se situe dans les rapports ambigus que nous entretenons avec notre environnement. Elle interroge une frontière entre le stable et l’instable, entre le permanent et le précaire, l’ordre et le chaos, le vide et le plein. Un espace transitoire, presque hors d’atteinte, se jouant de la pesanteur, de la lumière et de ses ombres. Ce fil, cette ligne est pensée comme une réécriture de l’espace, dont le système aléatoire et autonome circule comme une tentative de stabilisation. Ainsi dans cette apesanteur du plein, vient se nicher une idée apaisée du vide.

Avec sa récente série de dessins, à la façon d’un biologiste, elle explore le tissu émotionnel de cette instabilité.
L’artiste a choisit de dessiner sur les plans d’architectures navales de son père : une réécriture y prolifère et s’organise, telle une mémoire archivée qu’on observerait au microscope.
Une liquidité organique se révèle, et vient questionner des traces de vie, ultimes ou primitives …