Maryline Pomian
Maryline Pomian est née en 1956 à Nantes. Elle vit et travaille actuellement à Paris, après quelques années en Australie.
Maryline Pomian est présente de manière permanente en France principalement mais également à l'étranger avec de nombreuses expositions en galeries, dans des centres d'art, ou des lieux inspirés (anciennes abbayes, ...), des commandes pour Van Cleef & Arpels ou pour un hôtel au Luxembourg, sa participation au Parcours St Germain en 2014. De nombreuses publications témoignent de ce parcours cohérent, discret mais révélant une personnalité singulière.
Elle expose depuis 1986 et s'est donnée comme matière première exclusive de travail, le papier à cigarette.
"Si un matériau aussi pauvre, insignifiant que le papier à cigarette est devenu, quand je le travaille, matériau sacré, c’est qu’il est métaphore de notre condition d’humains. Il est autoportrait de chacun de nous – nous autres êtres humains tellement insignifiants dans l’immensité cosmique et chacun portant pourtant, cachée en nous, une part de divinité : cette âpreté que nous avons à trouver du sens à notre passage sur terre.
Et plus encore, il est métaphore de la vie, du temps présent qui s’enfuit, annonciateur d’une fin prochaine – n’a-t-il pas été fabriqué afin de disparaître, consumé ?
La nature même de ce papier si fragile, infra-matière par essence éphémère, contredit en quelque sorte la façon dont je le froisse et le défroisse et lui donne forme pour y imprimer les traces du temps qui passe, un processus qui requiert beaucoup de temps. Ainsi le temps a-t-il valeur de matériau tout autant que le papier lui-même et par là mon travail vise-t-il à réconcilier des opposés, à exprimer l’oxymore d’une fugacité qui s’éternise.
Quels que soient leur mode et leur format (tableaux-reliefs, sculptures ou installations), présentées avec un souci de pérennité ou non, toutes mes œuvres sont en fait des memento mori. L’idée de notre mort, de notre simple passage y est présente de façon latente, avec l’espérance qu’elle soit acceptée."
Maryline Pomian est présente de manière permanente en France principalement mais également à l'étranger avec de nombreuses expositions en galeries, dans des centres d'art, ou des lieux inspirés (anciennes abbayes, ...), des commandes pour Van Cleef & Arpels ou pour un hôtel au Luxembourg, sa participation au Parcours St Germain en 2014. De nombreuses publications témoignent de ce parcours cohérent, discret mais révélant une personnalité singulière.
Elle expose depuis 1986 et s'est donnée comme matière première exclusive de travail, le papier à cigarette.
"Si un matériau aussi pauvre, insignifiant que le papier à cigarette est devenu, quand je le travaille, matériau sacré, c’est qu’il est métaphore de notre condition d’humains. Il est autoportrait de chacun de nous – nous autres êtres humains tellement insignifiants dans l’immensité cosmique et chacun portant pourtant, cachée en nous, une part de divinité : cette âpreté que nous avons à trouver du sens à notre passage sur terre.
Et plus encore, il est métaphore de la vie, du temps présent qui s’enfuit, annonciateur d’une fin prochaine – n’a-t-il pas été fabriqué afin de disparaître, consumé ?
La nature même de ce papier si fragile, infra-matière par essence éphémère, contredit en quelque sorte la façon dont je le froisse et le défroisse et lui donne forme pour y imprimer les traces du temps qui passe, un processus qui requiert beaucoup de temps. Ainsi le temps a-t-il valeur de matériau tout autant que le papier lui-même et par là mon travail vise-t-il à réconcilier des opposés, à exprimer l’oxymore d’une fugacité qui s’éternise.
Quels que soient leur mode et leur format (tableaux-reliefs, sculptures ou installations), présentées avec un souci de pérennité ou non, toutes mes œuvres sont en fait des memento mori. L’idée de notre mort, de notre simple passage y est présente de façon latente, avec l’espérance qu’elle soit acceptée."
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