Aki Kuroda en Avignon
AKI KURODA AU MUSEE LAPIDAIRE, AVIGNON
TO BE OR NOT TO BE
16 mai - 29 septembre 2019
La Ville d’Avignon et le Musée Lapidaire accueillent une exposition inédite d’Aki Kuroda sur un commissariat de Yoyo Maeght.
Le Musée Lapidaire présente en permanence une sélection des plus belles pièces de la collection archéologique de la ville, incluant des merveilles égyptiennes, grecques, étrusques, romaines et gallo-romaines. Le Musée Lapidaire est implanté dans la Chapelle du Collège des Jésuites construite au XVIIIe siècle. Superbe exemple d’architecture baroque, le majestueux édifice présente un plan d’une grande sobriété, composé d’une nef unique flanquée de part et d’autre de chapelles aux arcades dominées par des tribunes à balustres. Lieu dont la solennité ne peut qu’inspirer un artiste contemporain.
Aki Kuroda, né en 1944 à Kyoto au Japon, affectionne d’investir des espaces surdimensionnés et chargés d’histoire. Outre ses expositions en galeries et musées, l’artiste est rompu aux créations hors normes dans lesquelles il crée des mondes où les trois axes de vie se mêlent et s’entremêlent : le passé, le présent et le futur.
Dans la nef, Aki Kuroda met en scène de monumentales peintures face à des pièces antiques d’exception. Il instaure un dialogue entre les civilisations disparues et les différentes expressions de son univers artistique.
Dans ses grandes toiles colorées se chevauchent et s’entrechoquent des mondes mystérieux. Alice croise le lapin, le Minotaure veille, les planètes se baladent, le fil d’Ariane nous guide au travers du labyrinthe, de mystérieux animaux survolent des villes qui surgissent de la nuit spatiale et s’organisent pour que la figure humaine trouve sa place dans leurs méandres.
Kuroda connaît bien Avignon et son célèbre Festival de théâtre pour lequel il a réalisé par deux fois l’affiche officielle, en 1993 et en 2000. Ses décors du ballet «Parade», chorégraphié par Angelin Preljocaj, ont investi la Cour d’Honneur du Palais de Papes pour l’ouverture du Festival d’Avignon en 1993. Par ailleurs la relation de Kuroda avec la scène et le théâtre s’est exprimée magistralement dans l’ouvrage Hamlet qu’il a illustré en 2016 à la demande des éditions Gallimard. L’ouvrage sera présenté à la Maison Jean Vilar d’Avignon.
Le titre de l’exposition : « To be or not to be » est d’ailleurs un hommage à William Shakespeare, car cette célèbre tirade a accompagné l’enfance de Kuroda qui connaissait les textes classiques grâce à un père esthète, ouvert à la culture occidentale.
Aki Kuroda a développé une véritable passion pour ce texte du dramaturge anglais qui reste une véritable source d’inspiration et de recherches pour lui.
Aki Kuroda et Yoyo Maeght, commissaire de l’exposition, ont voulu scénariser et «mettre en relief» les imposantes toiles exposées dans la nef. Aussi, avec la complicité d’Alfredo Vega Cardenas, nouveau directeur de l’École Supérieure d’Art de L’université d’Avignon, trente étudiants ont assisté Aki Kuroda dans la réalisation, in situ, d’oeuvres prolongeant l’espace et les volume des toiles qui se trouvent ainsi liées au statuaire antique.
Dans son oeuvre, Aki Kuroda nous questionne sur la place de l’homme dans l’univers. Il joue et se joue de toutes les dimensions, de toutes les distances. Patiemment, il explore le cosmos, le temps, le silence et la nuit, la nuit des temps. Il se fraie des « passages » entre des mondes divers : le modernisme et l’art contemporain, l’Orient et l’Occident, le corps et le cosmos, la mythologie et l’avenir. Aki Kuroda entraîne le spectateur dans un voyage entre ténèbres et mythologie.
« Dans le jardin cosmique d’Aki Kuroda où chacun est libre d’entrer et sortir, aller et venir à son aise sans contrainte de temps ni de lieu, l’on croise William Shakespeare ou Lewis Caroll, Dali ou Picasso, le Minotaure, des surfers de comètes, des lapins pressés et des fleurs rouges. Venu d’une autre planète, le peintre ne pose pas de frontière entre Orient et Occident, peinture, théâtre, dessin, gravure, sculpture, photographie, installations scénographiques, entre la toile et la ville : toute matière est bonne à être transformée, toute dimension à être traversée. Au fil de ses voyages autour de la planète, Aki Kuroda a tissé des amitiés avec des philosophes, des astronomes, des physiciens, des scientifiques, il a invité les mythes, les mathématiques, et les questionnements ontologiques sur ses canevas, du roi Minos à Hamlet, inventant sa propre mythologie d’un nouveau paradis cosmique. »
Aki Kuroda "To be or not to be"
Musée Lapidaire
27 Rue de la République, 84000 Avignon
De 10h à 13h et de 14h à 18h - fermé le lundi
17 mai - 29 septembre 2019
TO BE OR NOT TO BE
16 mai - 29 septembre 2019
La Ville d’Avignon et le Musée Lapidaire accueillent une exposition inédite d’Aki Kuroda sur un commissariat de Yoyo Maeght.
Le Musée Lapidaire présente en permanence une sélection des plus belles pièces de la collection archéologique de la ville, incluant des merveilles égyptiennes, grecques, étrusques, romaines et gallo-romaines. Le Musée Lapidaire est implanté dans la Chapelle du Collège des Jésuites construite au XVIIIe siècle. Superbe exemple d’architecture baroque, le majestueux édifice présente un plan d’une grande sobriété, composé d’une nef unique flanquée de part et d’autre de chapelles aux arcades dominées par des tribunes à balustres. Lieu dont la solennité ne peut qu’inspirer un artiste contemporain.
Aki Kuroda, né en 1944 à Kyoto au Japon, affectionne d’investir des espaces surdimensionnés et chargés d’histoire. Outre ses expositions en galeries et musées, l’artiste est rompu aux créations hors normes dans lesquelles il crée des mondes où les trois axes de vie se mêlent et s’entremêlent : le passé, le présent et le futur.
Dans la nef, Aki Kuroda met en scène de monumentales peintures face à des pièces antiques d’exception. Il instaure un dialogue entre les civilisations disparues et les différentes expressions de son univers artistique.
Dans ses grandes toiles colorées se chevauchent et s’entrechoquent des mondes mystérieux. Alice croise le lapin, le Minotaure veille, les planètes se baladent, le fil d’Ariane nous guide au travers du labyrinthe, de mystérieux animaux survolent des villes qui surgissent de la nuit spatiale et s’organisent pour que la figure humaine trouve sa place dans leurs méandres.
Kuroda connaît bien Avignon et son célèbre Festival de théâtre pour lequel il a réalisé par deux fois l’affiche officielle, en 1993 et en 2000. Ses décors du ballet «Parade», chorégraphié par Angelin Preljocaj, ont investi la Cour d’Honneur du Palais de Papes pour l’ouverture du Festival d’Avignon en 1993. Par ailleurs la relation de Kuroda avec la scène et le théâtre s’est exprimée magistralement dans l’ouvrage Hamlet qu’il a illustré en 2016 à la demande des éditions Gallimard. L’ouvrage sera présenté à la Maison Jean Vilar d’Avignon.
Le titre de l’exposition : « To be or not to be » est d’ailleurs un hommage à William Shakespeare, car cette célèbre tirade a accompagné l’enfance de Kuroda qui connaissait les textes classiques grâce à un père esthète, ouvert à la culture occidentale.
Aki Kuroda a développé une véritable passion pour ce texte du dramaturge anglais qui reste une véritable source d’inspiration et de recherches pour lui.
Aki Kuroda et Yoyo Maeght, commissaire de l’exposition, ont voulu scénariser et «mettre en relief» les imposantes toiles exposées dans la nef. Aussi, avec la complicité d’Alfredo Vega Cardenas, nouveau directeur de l’École Supérieure d’Art de L’université d’Avignon, trente étudiants ont assisté Aki Kuroda dans la réalisation, in situ, d’oeuvres prolongeant l’espace et les volume des toiles qui se trouvent ainsi liées au statuaire antique.
Dans son oeuvre, Aki Kuroda nous questionne sur la place de l’homme dans l’univers. Il joue et se joue de toutes les dimensions, de toutes les distances. Patiemment, il explore le cosmos, le temps, le silence et la nuit, la nuit des temps. Il se fraie des « passages » entre des mondes divers : le modernisme et l’art contemporain, l’Orient et l’Occident, le corps et le cosmos, la mythologie et l’avenir. Aki Kuroda entraîne le spectateur dans un voyage entre ténèbres et mythologie.
« Dans le jardin cosmique d’Aki Kuroda où chacun est libre d’entrer et sortir, aller et venir à son aise sans contrainte de temps ni de lieu, l’on croise William Shakespeare ou Lewis Caroll, Dali ou Picasso, le Minotaure, des surfers de comètes, des lapins pressés et des fleurs rouges. Venu d’une autre planète, le peintre ne pose pas de frontière entre Orient et Occident, peinture, théâtre, dessin, gravure, sculpture, photographie, installations scénographiques, entre la toile et la ville : toute matière est bonne à être transformée, toute dimension à être traversée. Au fil de ses voyages autour de la planète, Aki Kuroda a tissé des amitiés avec des philosophes, des astronomes, des physiciens, des scientifiques, il a invité les mythes, les mathématiques, et les questionnements ontologiques sur ses canevas, du roi Minos à Hamlet, inventant sa propre mythologie d’un nouveau paradis cosmique. »
Aki Kuroda "To be or not to be"
Musée Lapidaire
27 Rue de la République, 84000 Avignon
De 10h à 13h et de 14h à 18h - fermé le lundi
17 mai - 29 septembre 2019